Comme pour la sortie de Dominique à Duravel, nous allons évoquer une sortie qui n'a pas été organisée par le club, mais par un de ses adhérents, Eric. De plus, ce n'est
ni une sortie trial ni une sortie route. Mais si on présente ici cette sortie, c'est parce que quasiment tous les participants font partie du club et parce que peut-être
on mettra l'édition 2021 au programme du club. Et c'est une façon de clore en beauté la saison 2020.
Donc, Eric avait envisagé ce festival du trail un peu comme prétexte à faire tous les cols de la région. Il nous avait concocté différentes étapes avec à chaque fois un
nouveau lieu pour passer la nuit. Tout a été au top.
Allez! Commençons par les présentations. De Gauche à droite, Daniel, Pascal, Bruno, Jean-Louis, Eric et Patrick (un pote sympa de Daniel, qui en plus a connu Pascal
dans le domaine professionnel).
Certains étaient descendus par la route, moto sur la remorque, et d'autres par la route, le derrière sur la selle de leur routière. Précision: ceux qui sont descendus en moto n'ont pris à aucun moment l'autoroute. Jean-Louis avait programmé de tous se rejoindre dans un château, du côté de Bourg-en-Bresse. Le château n'est plus tout jeune, mais on a droit à sa chambre seul, plus toilettes et salle de bain individuelles pour un prix très convenable. Et ce qui ne gâche rien, le repas est pantagruélique, et de qualité. Sans oublier l'apéro et le vin. Sûr qu'on y retournera!
Le lendemain, jeudi 4, après un petit-déjeuner qui impose d'avoir un gros moteur pour repartir, les voitures et remorques restent là pour une semaine et six motos décollent sous un beau soleil.
Le midi, nous sommes arrivés tranquillou au lac d'Annecy. Pas facile de trouver un endroit pour manger bien que nous soyons en septembre et pas confinés. Mais avec un peu de patience, la pépite est apparue, avec les motos et le lac à vue!
L'après-midi on s'est dirigés vers notre premier col.
L'arrêt à ce col est l'occasion de présenter les meules:
La 1200 Super Ténéré de BrunoArrivée le soir sur Bourg-Saint-Maurice. A noter que la vie est difficile. N'est-ce pas Pascal?
Vendredi 5, départ de Bourg-Saint-Maurice direction Briançon par la route des Hautes Alpes et les grands cols (Iseran, Telegraphe, Galibier, Lautaret).
La montée à l'Iseran, ça donne envie:
Et on enchaine...
Philippe, un pote de Bruno, est déjà arrivé. Lui et son 1400 Kawa passeront trois jours avec nous.
Samedi 6, départ pour Barcelonnette, direction les cols d'Izoard, Vars.
Eric n'a pas prévu que des cols. Il y a aussi des visites de sites.
Philippe est en galère: il n'a plus d'embrayage. Il continue comme ça. Quand nous arrivons à Barcelonnette, Philippe et Bruno partent à la recherche d'un garage pour réparer la Kawa, les autres partent à la recherche de James et Madame venus en voisin sur leur Ducat' Scrambler. Le garage sera trouvé et la Kawa réparée. James sera aussi retrouvé. L'hôtel où nous allons séjourner deux jours n'est pas mal. Voyez plutôt:
Le soir, repas du groupe à Barcelonnette. James lève sont verre aux parisiens:
Dimanche 7: petit tour au col de la Bonette...
où Philippe nous quitte pour aller voir une manche de GP de France de Trial
...puis promenade dans le salon...
... et repas mystère. Le repas mystère est un truc auquel on s'inscrit des mois avant et dont on reçoit le plan d'accès qu'à notre arrivée, un peu comme si on faisait un rallye (suivre telle direction pendant tant de kilomètres, tourner à tel repère,etc...). C'est sympa et on n'est pas déçus une fois arrivée. L'endroit est super sympa et le repas au top.
Et enfin retour à Barcelonnette pour reprendre le tour du Festival et à nouveau restau dans Barcelonnette.
Lundi 8 est le moment du retour. Direction Bourg-en-Bresse, Vonnas plus exactement,
De retour au château, nous avons encore eu droit à un repas de roi.
Mardi 9, Patrick a poursuivi sa route vers la Côte et Pascal et Bruno ont repris la route ensemble, toujours par les petites routes. Eric, Jean-Louis et Daniel
seront chez eux bien plus tôt!
Quand nous serons rentrés, Thierry nous apprendra qu'il nous a croisés sur la route des Alpes. Il était là-bas avec son Ténéré 700 (encore un) et son pote Stéph' (lui sur un Africa Twin).
Texte de Bruno, photos de Pascal, Eric, Thierry et Bruno
Ce que nous allons vous présenter là n'est pas une sortie club, c'est à dire qu'elle n'a pas été organisée par le bureau. Par contre, elle était organisée par un de nos adhérents: Dominique. Autre motif pour que nous en parlions, les deux autres participants étaient aussi du club. Et dernière raison: on va mettre cette sortie au programme de la saison 2021! Alors laissons la parole à Dominique qui a pris la peine de faire un compte-rendu de cette sortie:
Sortie trial à Duravel (Lot)
17 au 20 septembre 2020
Participants :
· Thierry
· Eric
· Dominique
La semaine avait mal commencé, avec des prévisions météo très humides pour notre sortie.
Puis, de jour en jour, cela s’annonçait de mieux en mieux.
Le jour j, grand beau en région parisienne et des prévisions qui nous poussaient vers l’optimisme.
Et puis, l’idée d’aller dormir chez des bonnes sœurs nous excitait un peu… C’est que, voyez-vous, nous avions retenu un B&B dans un ancien couvent, apparemment jusqu’en
1905, avant d’être « privatisé ».
Juste quelques chambres, une chapelle bien sûr, mais aussi une école.
Pourtant, Jean-François et Anne qui nous accueillent à notre arrivée, n’ont absolument rien de religieux en eux ; c’est même tout le contraire.
La visite des lieux nous fait comprendre que l’on va s’y sentir bien : 6 chambres doubles spacieuses et confortables, dont 5 avec des grands lits, la chapelle qui
sert… de garage à motos et l’école qui sert notamment… de bar !!
Un sauna et une piscine complètent les équipements mis à disposition des hôtes.
Mais l’école/bar sert également de « showroom ». En effet, Jean-François collectionne les morceaux de bois qu’il sculpte, travaille et fusionne avec des éléments
métalliques ou de verre pour créer de véritables œuvres.
Ah, j’oubliais, Jean-François est également un (très bon) trialiste à ses heures perdues. Heures qu’il occupe notamment par la découverte et parfois la création de
sentiers de randonnée, pédestre (pour ses clients) et maintenant trial (nous étions les premiers à en profiter). Ses collines environnantes n’ont aucun secret pour lui
et il s’y promène avec grand bonheur.
Premier dîner en terrasse, bien arrosé de (bons) vins locaux et de la cuisine d’Anne, excellente.
Le programme est établi avec Jean-François : il nous guidera pendant 3 jours avec au menu rando trialisante le matin et découverte du patrimoine naturel et culturel,
et zones + interzone l’après-midi.
Et nous allons donc suivre, à peu près, ce programme.
Notre guide au milieu.
Pot-pourri de nos découvertes…
Naturelles
Culturelles
Sportives
Et d’ingénierie mécanique (repose-pied cassé en pleine randonnée) : du bel ouvrage !
Au final, un super séjour grand confort avec de grands espaces accessibles à tous les niveaux et des proprios attentionnés. A refaire, vite !!
Alors? Il y a des candidats pour 2021?
C'est une organisation signée Olivier qui nous a conduits du côté de Saint-Etienne et Le Puy-en-Velais. Dans un coin de France où nous étions déjà venus en 2012.
C'est sous des trombes d'eau que nous avons fait route vers Saint-Maurice-de-Lignon. Et quand on dit des trombes d'eau, c'est 50mm de pluie. Peut-être moins
que ce qui est tombé dans le sud-est, mais quand même! En tout cas, on était contents d'être bien arrivés, dans un gîte très convenable (8 couchages, 2 SDE, 1 SDB,
3 WC séparés des SDB et SDE, une immense salle à manger-cuisine).
On est repartis sur Monistrol pour manger et rencontrer Stéphane PABIOU, notre guide-coach-mécano. Il nous avait envoyé une liste de restaus. Le premier nous a
annoncé qu'il n'y avait plus de places. Comme on n'avait pas envie de remonter dans les voitures (on avait notre compte), on s'est dit que la pizzeria d'à côté
ferait l'affaire. C'est là que Stéphane nous a rejoints. Il nous apprendra plus tard qu'on avait choisi le pire endroit de la ville. On s'en est vite aperçus: des
mecs bourrés, braillant et voulant se battre constituaient l'essentiel de la clientèle. Bon, on a quand même mangé...
Après une bonne nuit (lits confortables et maison silencieuse), nous avons fait un bon petit-déjeuner avec ce qu'on avait amené. Puis, nous nous sommes habillés
(chaudement, mais ce n'était pas utile, et imperméablement, mais ce n'était pas utile non plus). Nous avons démarré les motos et là, la Beta de James a fait un
caprice. Tout le monde, à commencer par Stéphane, s'est mis sur l'affaire. Bon, au final, c'était de l'eau dans l'anti-parasite. Pas étonnant avec ce qu'il était
tombé!
Avec la doudoune rouge, le papa de Stéphane qui a trimbalé nos bidons d'essence aux différents points de ravitaillement. Avec un litre dans le sac à dos, il n'y a eu
aucune panne sèche à déplorer.
Puis au moment de partir, c'est la Marcel Special Replica qui n'a pas voulu redémarrer. Incroyable pour une moto pourtant pas bien vieille. Rassurez-vous,
elle a fini par craquer!
Revenons aux deux termes cités plus haut: chaudement, imperméablement. Il est clair que c'est une chance incroyable qui a accompagné notre samedi avec une température
assez douce tout au long de la journée, avec même de belles éclaircies et pas une goutte d'eau!!!
Nous ne vous avons pas encore présenté la fine équipe qui avait fait le déplacement. Alors voici, par ordre alphabétique:
Dernière précision: en ne tenant pas compte de Stéphane, la fourchette d'âge va de 59 ans à 63 ans. Pas les perdreaux de l'année, mais tout le monde a suivi et
terminé.
Sur ces deux journées, nous avons enchaîné les portions roulantes avec les portions trialisantes, essentiellement composées de racines glissantes et mal rangées, et de
pierres, pas spécialement glissantes, mais pas mieux rangées! Nous avons parfois pris des portions goudronnées, mais avec peu de circulation (et pas de maréchaussée...).
Le midi, Stéphane nous avait réservé une table dans un bon restau. On a bien mangé. Et on l'a un peu regretté au vu de ce qu'il nous avait réservé après le repas:
imaginez un chemin bien pourri, avec force racines et pierres, en grimpette constante sur, allez! 500-600 mètres... Arrivés en haut, Stéphane se marrait bien. Nous,
on soufflait comme des phoques, tout rouges, avec le repas sur le point de repartir. Moi, je serais Stéphane, je me méfierais: on a éliminé des guides pour moins que ça.
Allez, une série de photos du samedi matin (à agrandir en cliquant dessus):
Donc, un bon petit restau le midi...
Les photos de l'après-midi en commençant par la "grimpette digestive"...
Le soir, après la douche, un peu nécessaire, on s'est fait un petit restau, plutôt classe:
Le dimanche matin, la météo était moins joyeuse. Il avait plu la nuit. Mais enfin, il ne pleuvait plus. C'était le principal!
Pour commencer, on va rester sur des photos grand format pour raconter le passage de l'arbre couché!
Cet arbre couché, Stéphane et Eric l'ont passé en fumant la pipe. Thierry a préféré jouer la sécurité:
Vous avez sûrement noté, sur cette même photo, que James a trouvé un moyen de passer tranquille. Si si! Regardez dans les fourrés en haut à droite. Bien planqué, le James. Et encore mieux planqué sur la photo suivante. A l'armée, on appelait ça faire FOMEC...
Bon, Bruno n'est pas mieux. Il a voulu faire le beau en deux coups de gaz: le premier pour poser la roue avant sur le tronc, le second pour passer la moto. Sauf que ça ne s'est pas passé comme ça: la roue avant s'est posée sur le tronc et ziiip... elle a glissé. Au final, il s'est retrouvé en train de faire un câlin au tonc d'arbre!
Après cette difficulté (démentielle), ça a été assez roulant...
Quoique...
Le midi, on a fait restau, évidemment. Restau qu'on avait d'ailleurs déjà pratiqué en 2012. Quand c'est bon on ne change pas!
On était d'autant bien au restau qu'il s'est mis à vaser comme il faut. Ca a décidé Dominique et Thierry F. à rentrer au gîte et prendre la route du retour. Quant à nous, nous sommes repartis sous la flotte, mais heureusement la pluie a eu la bonne idée de s'arrêter au bout d'une trentaine de minutes. L'après-midi s'est parfaitement déroulé, avec juste des misères du côté du carbu de la Scorpa. Mais Stéphane s'est mis à la manoeuvre et elle est repartie comme en 14. Précieux ce Stéphane!
On a roulé jusque vers 17h00 car les cinq restants avaient prévu de repartir le lundi.
Une petite douche a été la bienvenue, ainsi que la bouteille de blanc en attendant de partir (encore) au restau.
Lundi matin, on a chargé les motos sur les remorques et on est repartis... sous la pluie!
C'est sûr, on a tous passé un excellent week-end et on reviendra. Stéphane Pabiou nous aura concocté un beau roulage et une (presque) belle météo.
texte de Bruno, photos de Bruno, Eric et Dominique.
Ca s'est passé avant le confinement (auparavant, on disait que ça s'était passé avant la guerre, ou avant Jésus Christ, maintenant, il existe un nouveau repère pour
tout le monde!). Donc, c'était les 7 et 8 mars.
A cette époque, on est encore en hiver et c'est un peu risqué côté météo. Cependant, il y avait 10 gars prêts à tenter le coup: Alain, Gilles, Eric, Pascal, Thierry,
Jean-Louis, Fabien, Daniel, Dominique et Bruno.
Pour rejoindre la Suisse Normande, il faut compter environ 2h30. Donc tout le monde s'est rejoint sur le terrain vers 11h00-11h30. Et sans la pluie, malgré un ciel chargé.
Petite surprise en arrivant: une course de VTT se déroule sur le terrain et ses organisateurs disent avoir résevé tout le terrain. Un petit coup de téléphone à Joël,
le responsable du club et par la même occasion du terrain, et nous voilà rassurés: il y a 9 ha et de la place pour tout le monde. On peut donc décharger les motos et
s'habiller!
Petit tour des GP (Gentils Participants):
Chacun roulotte d'abord pour s'échauffer et découvrir le terrain. Comme Fabien, on constate qu'il a bien plu:
Un petit groupe a trouvé un bel endroit, au bord d'un ru, à l'autre bout du terrain. Tout notre groupe s'y rend donc.
L'endroit a aussi été choisi pour être le lieu de notre repas du midi. Nous avons donc amené nos plateaux repas au plus près avec une voiture.
L'après-midi a vu un entraînement sérieux dans l'espace libéré par la course de VTT sous l'oeil averti de quelques jeunes VTTistes:
En fin d'après-midi, tout le monde en avait "plein les bras". Il a donc été décidé de rentrer au gîte. Mais comme on était un peu en avance par rapport à l'heure du repas, nous sommes allés faire un tour en ville. Et devinez sur quoi nous sommes tombés:
Vous connaissez notre côté bon samaritain? Nous avons donc décidé de boire une bonne bière, histoire de faire marcher le commerce local...
Puis retour au gîte.
Comme vous pouvez vous en douter, l'ambiance du repas était bonne.
De plus Joël, le Président du club, nous avait rejoints pour un petit verre avant de rejoindre... un apéro qui était au programme de sa soirée.
Dimanche matin on s'est tous réveillés en forme, sauf peut-être un qui ne supporte pas les ronflements
. On a pris un bon petit déjeuner et on n'a pas trainé pour retourner au terrain (avec les
panier-repas préparés par Annick, la dame qui gère le gîte). Nous avons repris là où nous avions arrêté la veille au soir
Puis nous avons migré à nouveau du côté du petit cours d'eau en recherchant de nouveaux chemins.
Joël nous a rejoints.
Tiens! Daniel n'a pas roulé dimanche matin. C'est peut-être parce qu'il n'a pas bien dormi?
Fabien a un jeu important au niveau des biellettes de suspension. Ah bah oui! C'est pas très bien serré tout ça!
Le démarreur de la Gas à Daniel (il parait que Thierry aurait dit; c'est ça que je veux!).
Alain aurait dit à Dominique: tu peux l'essayer, le guidon est bien serré!
A quoi reconnait-on un patron? A ses bottes bien sûr!
A midi, nous avons mangé dans l'abri du club, puis, comme la météo était plutôt menaçante, il a été décidé de rentrer à la maison. Mais c'est sûr, nous retournerons à St-Léonard
car c'est vraiment un bel endroit. Merci à Annick et Joël pour le bon accueil.
texte de Bruno, photos de Bruno, Eric et Daniel.