On ne sait pas trop si on va à Sancerre pour la rando trial ou pour la tournée des caves... Toujours est-il que cette rando programmée il y a 15 jours a attiré au départ
pas mal d'amateurs et qu'on
partait à 14. Ca fait un peu beaucoup, peut-être, si l'on croise des promeneurs. Et puis il y a Petit Didier à qui la date ne convenait plus. Puis Claude qui a trouvé
le moyen de se péter une côte (même pas en faisant de la moto). Enfin, il y a notre paysan, malade et alité, interdit de moto par Madame.
En plus, notre dernière escapade datait de 2018. Non seulement nos caves étaient vides, mais les passages "holiday on Ice" de Patrick nous manquaient.
Nous nous sommes donc retrouvés au gîte, pour la plupart, et directement au restaurant (Le Pousse-Caillou) pour les retardataires.
Bon! Avouons-le, on a commencé notre dégustation des bons vins de la région dès ce soir-là. Mais comme le gîte est à quelques 200 mètres du restaurant, pas
d'arrière-pensées. Sauf peut-être pour Patrick qui doit rentrer chez lui après ça.
Le Samedi matin, beau soleil. 2°. Une bonne humidité. Une petite préseantation des participants, peut-être?
Les pleins d'essence sont faits. Toutes les motos démarrent. On part. On roule, quoi... 300 mètres? La Bultaco de
Jean-Paul câle. Il kicke comme un malade, elle démarre et s'étouffe à chaque fois. On lui suggère de mettre le starter, la Bul' tourne, mais câle dès qu'on l'enlève.
Patrick suggère de mettre en réserve. C'est bon. Ca repart. Même pas 500 m plus loin, à un stop, on s'aperçoit que la Bul' pisse l'essence au niveau du carbu. Démontage
de la cuve, l'un d'entre nous veut prendre une photo, une dame qui passe par là avec sa voiture s'arrête, et propose de faire une photo de tout le monde. Incroyable!
Mais ce n'est pas ça qui fait avancer la moto de Jean-Paul. D'ailleurs, il va devoir la ramener à la poussette au gîte. S'il peut réparer, il nous rejoindra au
restaurant le midi.
Le groupe repart, sous le soleil, mais avec des passages dans le brouillard. Avec Patrick, nous nous retrouvons à 11. Il fait bon. Mais grosse humidité et terrain bien
gras.
Belle photo de Fabien:
A un moment, Patrick nous a fait passer par une grimpette bien grasse.
Vous pouvez également voir quelques vidéos en cliquant sur l'onglet "vidéos" de la page d'accueil.
Gilles, qui a fait de beaux progrès depuis qu'il a lâché le 125 Fantic, s'est "tanké" en pleine montée. Et il n'arrive pas à reprendre de l'adhérence. Patrick prend
le relais. Arrivé en haut, il dit à Gilles: ton pneu frotte, ton axe de roue a l'air déssérré.
Gilles, prévoyant, ouvre son sac et sort une clef à molette. Bon! elle ne prend pas de place dans le sac, mais pour serrer fort l'axe de rous arrière...
Ce petit souci mécanique étant résolu, nous repartons et arrivons sur les coups de midi à Bué, au Domaine Auchère, pour goûter le breuvage local et pour faire le plein des
mobylettes. Là, Bruno voit qu'il a reçu des SMS de Jean-Paul.
Un premier message annonce que la Bultaco refonctionne et qu'il va prendre la route pour nous rejoindre. Un second message annonce que la moto est retombée en panne
après quelques kilomètres. Une photo de deux panneaux routiers est jointe pour aider à le trouver. Patrick se tourne vers Jean-Jacques Auchère et lui demande s'il peut
prêter sa camionnette pour aller chercher la Bultaco et son pilote. Là encore, voici un comportement comme on n'en voit plus par chez nous. Gilles part au volant d'une
belle camionnette.
La belle Bultaco, à mi-chemin entre Sury-en-Vaux et Bué:
Pourquoi est-ce que c'est Gilles qui est parti au secours de Jean-Paul? Pardi! Parce qu'il ne boit pas d'alcool.
Parce que nous, si! Et J-J Auchère fait bien les choses:
On a aussi droit à la visite des cuves et on goûte le vin en cours de transformation...
C'est pas tout, il faut penser à manger. Aujourd'hui, nous allons au P'tit Bouchon. On connait. C'est du sûr. On y mange bien.
Après le repas, on retourne chez JJ Auchère CAR... il va prêter son 125 trail à Jean-Paul pour permettre à celui-ci de ne pas être venu pour rien!
Et nous sommes arrivés à un endroit où nous avons passé pas mal de temps. Il s'agit de deux ravines bien cahotiques et bien glissantes. Et Là, on a
passé beaucoup de temps.
Pour trois d'entre nous, le problème était réglé: Patrick a demandé à Jean-Paul, Gilles et Jean-Pierre de contourner la zone.
Pour trois autres, Patrick lui-même, Eric, Benoît et Pascal, les deux ravines n'ont été qu'une formalité.
Pour les autres, le troisième groupe donc, ça été la galère. Didier, Fabien, Franck, Thierry et Bruno ont bien essayé, mais ça n'est jamais passé. Et ça a pris
du temps, car il fallait à chaque fois se relever, se battre dans la boue pour remettre la moto dans le sens de la descente et retourner au départ.
Vous ne comprenez pas où est le problème? Regardez donc la moto de Didier (il est redescendu avec la roue avant bloquée tout le long):
On a continué notre rando
Devinez où nous avons terminé la rando? Dans une cave bien sûr! Au domaine Naudet. Et comme nous sommes des gens polis, nous avons encore goûté quelques bouteilles!
Quand on sort de chez Naudet, il fait nuit. Il y en a qui n'ont pas de lumière. Il y en a qui ont de la lumière, mais c'est pas violent. Et il y a ceux qui éclairent
autant que des éclairages de terrain de football, à savoir Gilles et Pascal.
Tout le monde rentre prendre sa douche. Car, une fois propres, nous faisons... notre troisième cave de la journée...
Et là, nous allons au Domaine Raimbault-Pineau, chez la dame qui nous loue notre gîte du moment.
Au vu du nombre de bouteilles sorties, vous pouvez constater qu'on a encore goûté à un peu tout. Sans exagération d'ailleurs car personne ne s'est plaint avoir
eu mal aux cheveux! Sur la photo ci-dessus, notre hôte, Didier et Jean-Jacques Auchère.
Et notre journée se terminera au Pousse-Caillou, histoire de bien manger... et de goûter à d'autres vins!
On rentrera au gîte sur les coups de 22h00.
Question météo, nous avons été bien vernis. Il n'a plu qu'à un seul moment: lorsque nous mangions au P'tit Bouchon. Et personne ne s'est plaint du froid.
Le dimanche matin, nous nous retrouvons au Pousse-Caillou, pour le petit-déjeuner.
C'est le dernier moment qu'on va passer avec Didier car il doit nous quitter après le petit-déjeuner. En effet, c'est l'anniversaire de Madame. Et si Didier
ne veut pas dormir la nuit prochaine sur le pallier, il a intérêt à être rentré pour midi!
Quant à nous, nous repartons dans le froid. Ce matin, il y avait du givre sur les voitures. Mais ça reste supportable.
Que fait-on lorsqu'on a pris des bains de boue? On finit le séjour au lavage haute-pression (surtout quand on doit rendre une moto gentiment prêtée!).
Avant de reprendre la route, nous avons fait notre dernier repas au Pousse-Caillou.
Comme Patrick est très fort niveau organisation, nous avons roulé le dimanche avec un peu de froid, mais sans pluie. Et il s'est mis à pleuvoir quand on est
sortis du restaurant. Un weekend avec une météo idéale, donc! Et une seule moto en panne! Presque parfait.
Et certains ont ramené quelques cartons de vin. Neuf cartons pour ma part .
Texte de Bruno. Photos de Bruno, Eric, Fabien et Jean-Paul.
Cette année, on avait prévu une sortie au Chamadou, en Ardèche. Pas une grosse sortie. Non! Seulement 3 jours sur place. Mais vu le terrain, c'est pas mal. Une semaine et nos
physiques de vieux n'auraient pas suivi!!!
Donc, on est descendus le jeudi, Eric, Didier et Bruno, Claude et Joëlle, Thierry et Stéphane.. On a passé vendredi, samdi et dimanche sur place. On est remontés le lundi, sauf
Thierry et Stéphane qui sont repartis en début de dimanche après-midi ...
Pour ceux qui ne connaissent pas le Chamadou, il s'agit d'un camping créé par les parents de l'actuel patron, Christophe. Le père de Christophe faisait du trial.
Christophe fait du trial. Le fils de Christophe, Romain, fait du trial.
Ce terrain de camping propose soit des emplacements pour tentes, caravanes ou camping-cars, soit des chalets (climatisés, ce qui n'est pas de trop dans cette Ardèche
méridionale). Il y a une piscine, un restaurant, et un terrain de trial, entre autres!
Comment étions-nous installés? Nous avions réservé 3 chalets, côte à côte. Deux chambres chacun, une douche, des toilettes, une cuisine avec frigo et micro-onde; et
comme déjà dit, une climatisation. Nous aurions dû être huit, mais il y a eu un désistement. Nous avons cependant conservé trois chalets car à sept dans deux chalets, ça aurait
fait vraiment serré.
Maintenant, nous allons essayer de raconter nos trois journées en photo:
∎ jeudi soir
Nous sommes tous arrivés vers 19h. Une fois les voitures et les remorques déchargées, nous avons enfin pu nous désaltérer...
Comme le camping est quasi désert, on se permet de parler un peu fort. C'est sûr qu'au mois de juillet, on aurait dû baisser le ton rapidement. Bref, on a refait le monde jusqu'à minuit!
∎ Le vendredi
Marc, un ancien du club, émigré dans le coin, est venu nous rejoindre pour la journée. Comme il est bien éduqué, il a amené les croissants!
Thierry, qui veut absolument que Stéphane se mette au trial, lui a amené son ancienne Beta 4 temps. Avec une poussière de 5 ans d'âge:
...et quelques pièces manquantes au niveau du levier d'embrayage:
La moto démarre sans problème. Mais quand on coupe le starter, elle s'étouffe. Ça sent le gicleur principal... Thierry, mécanicien chevronné, aidé de Stéphane, qui se dit qu'il va passer les 3 jours à la piscine, s'attèle à la tâche:
Vous savez quoi? Ils ont réussi! La moto tourne impeccable! On va pouvoir y aller! Les autres démarrent. Thierry et Stéphane doivent encore s'habiller.
Ils rejoindront le gros de la troupe au plus vite.
Bruno, étant déjà venu quelques fois en vacances au Chamadou et connaissant à peu près les lieux, emmène le groupe. Cette matinée sera donc une découverte du terrain.
Pour ceux qui ne connaissent pas, il faut préciser que la balade est plus proche de la rando trialisante qu'autre chose. Et pour Stéphane, ce n'est pas facile, vu qu'il débute.
Tout le monde est d'accord pour dire que Stéphane se débrouille particulièrement bien.
Mais, nous n'avons pas que randonné; nous avons aussi un peu zoné. Nous sommes donc allés aux 4 cascades. C'est un peu un endroit cultissime. On monte les
quatre, on redescend les quatre. Pas plus compliqué. Mais il faut oser.
Bruno:
Marc (précisons qu'il roule en ancienne):
Eric (une formalité pour lui):
Nous avons poussé un peu plus loin où tout le monde a pu faire des passages à son niveau.
Apéro, repas (merci à Joëlle pour son aide tout le long du weekend) et piscine.
Pour être honnête, on ne se précipite pas pour repartir trop vite, vu la chaleur. 17h00 est une bonne heure. On roule jusqu'à 19h00-19h30 et c'est très bien comme ça.
La journée se termine au restaurant du camping pour un moment très agréable.
∎ Le samedi
Aujourd'hui, ce n'est pas Marc qui vient nous voir, mais Robert. Robert n'est pas venu avec une moto, mais avec un engin agricole (de marque Harley Davidson). Et comme
Thierry et Stéphane sont descendus également avec leurs motos de routes, les voilà partis avec Robert. Nous nous retrouvons à quatre, Didier, Claude, Eric et Bruno.
Bruno propose d'aller rouler "à la lunaire". Il s'agit d'un endroit hors de la zone du Chamadou, auquel on a donné ce nom pour son paysage désertique. On l'appelait aussi
"les zones de la Panhard" car il y avait une Panhard qui pourissait au milieu des ronces. Des trialistes un peu abrutis s'étaient amusés à rouler dessus. Dommage. De toute
façon, elle n'est plus là.
Bruno a procédé à quelques lancés de moto (merci à Didier qui l'a aidé à décoincer la moto)...
Claude a fait un passage de zone mieux que Bruno. Bruno songe à le virer du club (non mais)!!!
Eric, lui aussi, a amené sa moto de route. L'après-midi, il rejoint donc le groupe des bîtumeux. Didier, Claude et Bruno, après l'épisode de piscine, se retouvent
à trois pour aller rouler.
Le soir, re-restaurant!
∎ Le dimanche
Bruno propose de retourner à la lunaire, Thierry et Stéphane ne connaissant pas encore. Deux groupes se forment: Didier et Claude avec Eric, Thierry et Stéphane avec Bruno.
Quelques endroits bien plats et bien larges vont permettre de donner quelques bases à Stéphane.
Eric a fait travailler Didier dans une première zone:
Ainsi que Claude:
Et il les a fait souffrir un peu plus loin:
Pendant ce temps-là, l'autre groupe travaille aussi...
Pour clore la matinée, Eric essaie un passage difficile. Inutile de préciser qu'il sera le seul à le tenter!
L'après-midi, après avoir regardé la course de MotoGP au Mans, Stéphane et Thierry on repris la route du retour (Vous imaginez? Il y a des gens qui travaillent!).
L'équipe restante, Claude, Didier, Eric et Bruno, après la traditionnelle séance de piscine, est retournée rouler. Eric a demandé à faire la montée du "ruisseau
de la couleuvre" (nous l'avions descendue le vendredi). Franchement, il a voulu nous faire mourir. Mais bon! On est bien contents de l'avoir faite!
∎ Le lundi
Heureusement qu'on avait loué les chalets, nettoyage inclus. Cela nous a permis de prendre la route pas trop tard. Il y a quand même 650km et ça nous fait rentrer chez
nous en fin de journée.
Il se dit que des personnnes referaient volontiers cette virée en mélangeant sortie route et sortie trial.
Alors, ça vous a donné envie?
Commentaires de Bruno, photos de Claude, Eric et Bruno