Comme tous les ans, nous faisons, sûrement comme tous les autres clubs aussi, une journée de moto. Une journée où un maximum
d'adhérents se retrouvent pour pratiquer le trial (plus facile à organiser qu'une journée d'enduro, surtout pendant la période
de chasse), avec un zeste d'apéro et un repas froid (au diable le repas chaud qui bloque souvent les mêmes devant le barbecue
ou la grosse gamelle de pâtes!).
Pour la partie moto, nous étions huit le samedi matin pour tracer six zones, avec seulement deux niveaux: flèche noires pour un
équivalent S4 et flèches jaunes pour un équivalent S3.
Certains diront: deux tracés seulement? Oui! Car dans la pratique, comme à Moisson, la règle qui prévaut est celle de: je fais ce
que je veux, je coupe si quelque chose ne me plait pas, ou au contraire je prends le truc d'à côté car là, c'était vraiment trop
facile pour moi. Au final, on se retrouve avec des traces partout. Et on fait quinze fois le même passage, si on a envie.
Tout le monde n'était pas là, la vie familiale ou professionnelle pouvant empêcher certains d'être présents, cependant on a été
une trentaine.
Et en plus, la météo a été clémente: les zones étaient largement pratiquables. On n'a pas eu froid, loin de là...
Cette année, nous avons forcé sur l'utilisation des sardines et un peu limité l'utilisation des banderolles. De ce fait,
l'enlèvement de l'ensemble s'est fait très vite.
Allons! Passons à la série de photos habituelles. Et comme toujours, on clique pour agrandir...
textes de Bruno, photos de Pascal et Bruno
C'est un peu un pélerinage. Se retrouver dans les vignes, voire dans les caves, et pratiquer notre sport sous l'oeil (amusé?) du
Maître Patrick Charlier... On est peu à vouloir louper ça quand on y a goûté ne serait-ce qu'une fois...
Nous sommes arrivés à six le vendredi soir: Olivier et Thierry F., Petit Didier et Grand Didier, James et Bruno (ces deux derniers sont arrivés à 20:30 passé,
embouteillages parisiens du vendredi soir obligent!).
Question organisation, cela a été au top: un gîte 18 places avec toute la place qu'il faut pour garer les voitures, les remorques, les motos. Un restaurant, le
"Pousse-caillou" qui nous a accueillis pour les repas du soir, les petit-déjeuners et le dimanche midi. En plus de présenter le gros avantage d'être situé à 150 mètres
du gîte, il présentait aussi l'avantage d'être tenu par un couple sympa qui nous a super bien soignés!
Le samedi matin, Thierry M. nous a rejoints comme prévu pour le petit déjeuner. Ce qui fait qu'on démarrait la journée à sept.
Mais nous ne sommes pas allés très loin, vu que la Beta Evo de Petit Didier refusait de démarrer. Bon! Patrick s'y est mis: vérification que l'essence arrive bien, démontage de la cuve, puis du carbu, le tout avec le sourire...
Tout ça pour s'apercevoir que cela fonctionne mieux avec le coupe-contact à sa place!On est partis finalement, dans la fraîcheur du matin, avec des paysages magnifiques qui s'offraient à nous. Oh! Pas longtemps. On n'avait pas roulé 20 minutes que James s'est aperçu que son ventilateur ne fonctionnait pas! Encore une Beta Evo. Devinez qui s'y est re-collé? Hé oui! Patrick. Il doit aimer! Alors? Sonde? Moteur du ventilo? Pour trouver, il suffit de tests faciles, mais on s'aperçoit que personne n'a pris ne serait-ce qu'une pince, un bout de fil électrique ou un couteau! Quelle bande de boulets! Patrick a gardé le sourire.
Un shunt de la sonde, un ventilo qui tournera les deux jours, c'est reparti!On a parlé des Beta, pourtant très récentes, qui ont fait leur petit caprice. Voici la Montesa 4T de Thierry. Même pas eu l'ombre d'un problème...
Content le Paysan!La première leçon concernait la remontée d'un goulet.
Ca a été un peu folklo...Nous sommes repartis par des chemins plus reposants:
Nous sommes passés par cet espèce de cirque qui, selon Thierry, constitue une rareté dans le sens qu'il existe très peu de sites où on cultive le même produit avec le même niveau d'ensoleillement au cours de la journée.
En bas de ce cirque, nous avons eu droit à une petite dégustation ... C'est d'ailleurs là que Robert nous a rejoints (bizarre comme il est arrivé au moment le plus approprié!!!)
Comme il ne faut pas se laisser abattre, on a embrayé sur le restaurant "Les 2 Pat's". Bon! Les 2 Pat's, ça doit être plus en rapport aux photos de Harley qu'il
y a à l'intérieur qu'au 1100 GoldWing attelé qui trône dehors.
On a super bien mangé. Et la patronne, un vrai boute-en-train, était prête à repartir avec nous.
On a fini par repartir. Pas longtemps. Car ce coup-ci, c'est le Fantic qui a perdu un bout de tuyau d'essence. Tout le monde a dû se mettre à quatre pattes
pour le retrouver au milieu des feuilles d'automne.
C'est Robert qui a retrouvé ce petit bout de plastique et qui a permis à Olivier de repartir.
On n'a pas oublié la photo de groupe quand on est passés au terrain de trial.
Puis, nous allons faire un ravitaillement essence non prévu car Patrick nous propose l'expérience de nuit. Toto, le fiston de Patrick, doit donc nous retrouver au lavage automatique avec du mélange.
Robert, qui n'a rien compris, aspire l'essence au lieu de l'ajouter, en précisant: j'ai un gros tuyau, moi! On n'a pas bien pigé...Rouler de nuit, c'est une expérience. Surtout quand on a un éclairage miséreux...
Patrick nous demande si on veut faire un autre goulet de nuit. Nous, on n'a pas peur, mais on ne veut pas rater l'apéro, alors on décline poliment. Ouf! Patrick
n'insiste pas!!!
Au pousse-caillou, on va attendre nos deux derniers larrons, Jean-Pierre et Thierry de Manicourt Moto (Hé oui! Commerçant, ça ne laisse que les dimanches pour
passer un bon moment avec les copains).
Le lendemain matin a vu un petit-déjeuner qui regroupait toute l'équipe:
Dans le cadre du stage, Patrick nous a amenés sur un éboulis à flanc de colline, le but étant de bien travailler sa prise d'élan. Il y a eu quelques cabrages, quelques motos partant à droite à gauche, ou bien s'enfonçant irrémédiablement dans la caillasse, mais tout le monde a réussi l'épreuve!
Patrick nous a proposé de visiter une autre cave. Notre bonne éducation nous empêchant de refuser, nous l'avons suivi.
attrayante, l'entrée de la cave !Comme Patrick est un malicieux, il a mis sur le chemin du retour un goulet bien gras (n'est-ce pas Jean-Pierre?)
Avant de retourner au Pousse-caillou pour notre dernier repas, un petite photo de groupe avec Sancerre derrière:
textes et photos de Bruno
Allez! Ca n'arrête plus! Les maman vont commencer à râler. Mais bon! La vie est courte! Il faut profiter un peu... On leur proposera une semaine de vacances
dans un bel endroit pour se rattraper...
Ha que donc, on a organisé un stage club avec Kevin, en même temps que certains venaient à l'invitation de Marco (Trial Montreuil) qui avait organisé une journée
d'essai des nouveautés que tout le monde attend.
Et comme le Président, malgré son genou en vrac, a bien fait les choses, il y avait un petit apéro club suivi d'un repas froid, ma foi, tout à fait convenable.
Vous n'étiez pas là? Vous avez eu tord! On était quand même 27 plus trois accompagnateurs. Un succès, quoi!
Alors donc, quatre sujets: le stage, le repas, l'essai des nouveautés, et les autres qui se sont retrouvés pour zoner.
Sujet 1: le stage
textes et photos de Bruno
Bon! Ca nous avait bien plu. Pour quelques uns d'entre nous (Olivier, Thierry F. et Bruno), il fallait y retourner un petit coup! Et pour d'autres (Thierry M., Dominique
et Robert), c'était l'occasion de faire la rando loupée la première fois.... Ah que oui! On s'est retrouvés ce weekend du 1er novembre chez Greg Fayard.
Alors? Cette rando. La même?
Oui, le moniteur, c'était toujours Greg. Oui, la météo, c'était toujours le soleil. Oui le restau du dimanche, on y avait déjà mangé (tu sais, Jacquouille, là où ton
embrayage a soi-disant collé!). Oui, on a dormi dans le même gîte.
Non, on a fait de nouveaux chemins, de nouveaux éboulis, de nouvelles racines, de nouvelles ornières. Non, le restau du samedi, on ne l'avait pas essayé. Non, on n'avait
pas les mêmes chambres.
Je sens donc la question titiller vos claviers: mais quelle idée avez-vous eue de refaire la même rando dans la même année?
Bonne question! Voyons ce bref compte-rendu et reparlons-en à la fin...
Nous sommes arrivés le vendredi soir. Thierry F. et Olivier les premiers (sûrement pour taxer la meilleure chambre). Bruno, Thierry M. et Dominique sont arrivés
vers 19:30, talonnés par Robert, le seul à venir du sud. Bref, tout le monde était pile-poil à l'heure pour le repas. On a des valeurs, quand même ...
Ca nous a permis d'arroser quelques nouvelles motos (Dominique et sa TXT, Thierry M. et sa Honda Repsol, Robert et sa TL). On a aussi bien ri. Robert nous a raconté
qu'il a acheté un kit pour reculer ses repose-pieds. Mais comme ça passait mal, il a sorti la meuleuse. Après l'avoir posée, il l'a reprise et elle ne marchait plus...
quand il s'est aperçu qu'il avait tronçonné le fil!
A priori, tout le monde a bien dormi. Il faut dire que la route plus le repas, alliés à de confortables matelas, ça ne pouvait que nous aideer à bien dormir.
Mais en sortant encore tout chauds de notre lit, quelle n'a pas été notre surprise: il gelait!
Il en fallait plus pour nous retenir... Après un bon petit-déj, on s'est retrouvés au parking voiture pour finir de se préparer. Il y avait du monde partout, car on
vous l'a dit, il y avait les enduristes.
Le lendemain, devinez quoi? He bien, il gelait à nouveau, on a encore bien déjeûné, on a refait une beauté aux meules et on a refait une ou deux photos. Malheureusement,
Dominique n'a pas repris avec nous. En cause son tibia fortement douloureux. Il nous rejoindra en voiture pour le restau du midi.
On avait dit qu'on comparerait cette sortie avec celle de juin. Alors? La même chose ou pas?
Clairement, ce n'était pas la même. Greg doit avoir une grosse mémoire, ou bien il note tout, mais on a eu quasiment que du nouveau. Nouveaux chemins, nouveaux points de vue,
nouveau restaurant le samedi (on vous le recommande. Plat unique, mais excellent, une ambiance de chalet de montagne, pas de 2G ou de 3G, donc pas un mobile qui sonne à
tout bout de champs). La météo était la même, mais les chemins étaient gorgés d'eau. Attention, on n'a pas eu à passer des bourbiers, mais il y avait souvent de la flotte qui
ruisselait sous les tapis de feuilles.
Allez! On vous l'avoue. On a tous apprécié ce super week-end. Merci Greg.
textes et photos de Bruno
Olivier nous a proposé un stage en Auvergne avec Greg Fayard comme moniteur. Comme on est des aventuriers, on a suivi... Et on n'a pas regretté!
à commencer par le gîte: top dehors et top dedansOn vous présente l'équipe?
On vous parle de Greg?
Il est arrivé, nous a dit un petit bonjour à tous et a vérifié les papiers des motos: cartes grises et assurances. Dans un sens,
c'est pro, mais on n'est pas habitués. Puis il nous a fait un petit topo: on respecte la charte nature et il n'y a pas intérêt
à quitter les chemins. Ici, tout est privé. On reste dans le chemin!
Ho là! On va pas rigoler. Si c'est pour faire du bête enduro, fallait le dire, on aurait pas amené nos trials!
Bon, on va bien voir, il sera toujours temps de déclarer forfait et d'aller à la buvette...
Allez! On démarre! En route pour les Bois Noirs.
Au début, effectivement, c'est roulant. Et comme on a la chance d'avoir un temps magnifique, hé bien... On bouffe de la poussière!
Et puis ça commence à se corser. On a des portions qui deviennent techniques. Au point qu'on commence à voir une chute ici ou là.
Le métier rentre pour certains. Non! Non! Pas de noms.
Nous sommes contents, nous travaillons ce que nous cherchons tout le temps à améliorer: l'équilibre. Car comme dans beaucoup
d'endroits, les cailloux, les rochers, les ornières, rien n'est rangé comme il faut! Il a fallut batailler pour garder les pieds
sur les repose-pieds.
En parlant de Bois Noirs, je confirme: c'est limite qu'il faut allumer son phare!
On a eu une moto accompagnatrice qui nous a fait des misères, ce qui fait qu'on est repartis après trois quarts d'heure de
mécanique, pour rien puisque la Scorpa n'a pas voulu redémarrer.
Ce que nous apprécions beaucoup lors de ces journées, c'est la pause du midi. Greg nous a conduit dans une auberge où les
calories perdues si difficilement sont revenues au pas de course!
Souvent, les gens qui nous lisent se demandent: combien d'essence emmènent-ils? Comment ravitaillent-ils?
La réponse est facile: chacun emmène son litron dans le sac à dos (1 litre a suffit pour tout le monde sauf pour Carlos
qui a embarqué 2 litres, vu que sa REV3 est du genre assoiffé!)
Et le midi, on est passé chaque jour à la pompe. Ici, c'est libre-service: tu te sers, tu mémorises la somme à payer et tu
rentres au bar pour régler. Le gars ne vérifie rien, il te fait confiance. C'est plus possible depuis longtemps chez nous, ça!
Pour l'huile, grâce à Olivier qui nous a gardé des petites fioles en plastique Sodebo, on emmène juste ce qu'il faut d'huile pour faire un plein à environ 1,5%!
Profitons pour signaler qu'Eric a fait les deux jours sans frein arrière (il a perdu une pièce incontournable) ni frein avant (ou quasiment vu qu'il bloquait dès qu'il l'actionnait et devait ensuite écarter les plaquettes avec un tournevis!)
Vous rappelez-vous qu'on était en stage? Non? Hé bien, Greg n'a pas oublié, lui! Il nous a fait bosser!Pour finir, nous reviendrons sur notre gîte. Ces quelques photos montrent que nous étions comme des coqs en pâte. Et encore, on n'a pas pensé à prendre des photos pendant les parties de pétanque ou de ping-pong!
Pour qu'on n'ait pas l'impression que c'est toujours le même qui cause, voici l'avis plus concis de James:
< < Le gîte très bien, la chambre très propre, calme avec salle de bain, les repas le soir copieux et de qualité,
terrain de boule et ping-pong et local pour les mobylettes. La rando après contrôle des papiers et petit briefing, très
agréable dans l ensemble, du dur à petite dose, du sous-bois heureusement et de beaux paysages. Je conseille cette rando aux
membres du club. > >
Alors? Cela vous fait-il envie?
textes de Bruno et James, photos de Bruno et Olivier
Samedi 13 Juin, c'était le stage des "un peu moins jeunes", toujours sur notre terrain et toujours sous la houlette de Kévin!
Les "vieux" sont-ils si bons qu'ils n'ont pas besoin d'un prof? Le calendrier est-il difficile (départs en week-end pour profiter
des beaux jours)? Toujours est-il que Kevin n'avait que quatre élèves. Autant vous dire que cela lui a permis de bien les faire travailler!
texte et photos de Bruno
Dimanche 7 Juin, c'était stage "jeunes" sur notre terrain habituel sous la houlette de Kévin Landry.
Une température idéale et le soleil attendaient nos sept stagiaires.
La matinée a commencé gentiment avec des zones permettant a chacun de se mettre en jambes. Une pause déjeuner à midi et c'est
reparti pour des zones qui se corsent au fur et a mesure de la journée. Quelques "jumps" qui en ont fait trembler quelques uns
et il est déjà l'heure de remettre les motos sur les remorques.
texte et photos de Fred
Vous allez trouver ci-dessous le résumé de cette sortie, qui comptait dans nos stages - moniteur Olivier - agrémenté de quelques photos!
Une fois n'est pas coutume: ce n'est pas l'administrateur de ce site qui va faire l'article. Non! Cette fois, c'est chacun des participants.
< < J-1.
Ça met un peu la pression – 290 pilotes inscrits, rouler avec Benoit DAGNICOURT, Alex GREMILLET… Et sur un terrain inconnu,
mais plutôt vallonné, et bien plus étendu que notre terrain d'entraînement...
Bon, mais 7h de route, ça permet de checker 15 fois si on n’a rien oublié.
Et forcément, quand tu arrives aux inscriptions, t’es plutôt excité. Alors quand le gars te demande « L’original Monsieur,
de votre certificat médical », alors que tu n’as qu’une copie – persuadé que tu vas enchaîner les trials de ligue ou les
classiques – tu sens de suite que le weekend va être dur.
Bon, tout ça rentre dans l’ordre, la machine est acceptée telle quelle, et enfermée au parc coureur, y’a plus qu’a attendre demain.
Jour J.
Il pleut, ça mouille… ça va mouiller toute la journée même !! C’est sûr, les Anglais vont être devant…
Ah, si j’avais pris des tonnes de stages avec Doug LAMPKIN, ou James DABILL, je maitriserais dans « le gras » !!
Et si les suiveurs assuraient le débourrage régulier des garde-boue, nettoyage des radiateurs et autres, je pourrais me
concentrer sur la finesse de mon pilotage…
Sauf que sans tout ça, le carton va être bien rempli en fin de journée. Les commissaires ne seront pas là pour rien, les 5
vont à leur tour pleuvoir.
On se bat pour espérer un 3 à la place du 5 dans quasiment les trois-quart des zones.
Un seul zéro en 20 zones, seules des tonnes d’abandons peuvent me faire espérer entrevoir la coupe!
J+1.
C’est la plus grosse journée au programme. Pourtant, je n’avais pas l’impression d’avoir musardé la veille…
La pluie s’arrête après le petit dej. Le soleil est attendu l’après midi. Pas le temps de trop réfléchir sur la bonne tenue
– Veste, pas veste ? – c’est parti pour 20 nouvelles zones et + de 100km d’interzones, sauvés par 4 ravitaillements. Le
terrain devient technique. Pas trop le loisir de profiter du paysage, pourtant superbe. Nous résistons tant bien que mal à
la fatigue, permettant d’améliorer le carton. La mécanique de la veille au soir – chronométrée SVP Monsieur – sauve également
la journée, ce qui ne sera malheureusement pas le cas de tous. Le carton s’allège quelque peu, le zéro de la veille a
maintenant quelques copains.
Le soir venu, tout le monde va bien dormir, c’est sûr…
J+2.
C’est la der. Il faut tout lâcher !! Et la – même si c’est la « petite » journée, avec seulement 17 zones – tu sens bien que
t’es fatigué. Les gars du club l’ont bien compris, plus présents pour te supporter. Le soleil est également de la partie,
pour nous offrir la plus belle des 3 journées. Par chance – suivant l’attribution des dossards – nous finirons de bonne heure,
avant la mousse de ralliement tant attendue.
Voilà, c’était physique, par moment humide, par moment plus chaud, mais c’était génial.
A refaire c’est sûr, un peu plus préparé, un peu plus organisé, pour que ce soit le pied.
Merci aux 6 courageux partenaires de cette escapade cantalienne. A bientôt dans les zones, forcément. > >
< <
Un week-end plutôt fort sympathique. Commençons par la première journée! Certains diront une journée de merde, mais en fait,
ça reste un bon souvenir avec des descentes périlleuses et glissantes, des grimpettes plutôt corsées. Et par dessus tout ça,
un problème mécanique sur la Gas (plus de frein arrière) qui m'a obligé à revenir au stand. Heureusement Dherbey moto était là
pour réparer!
Un bon dîner au resto, quelques échanges sur nos péripéties, une bonne nuit - pas forcément pour tous - et nous arrivons au
deuxième jour. Abandon de la veste de pluie et mode interzone version enduro. Le déjeuner se fera au bord de la rivière,
avec saucisse d'Auvergne, Aligo et Cantal.
Pour accéder à des zones improbables et dominant toute la vallée, nous allons devoir produire des efforts dans une grimpette
éreintante! La digestion a dû se faire rapidement, et encore, nous avions pris soi-disant le tracé le plus facile... Mais
quelle récompense une fois arrivés en haut!
Troisième journée. Les avant-bras commencent à se durcir. La fatigue arrive doucement. Mais l'envie de rouler est toujours
présente. On roule sur des petits sentiers au bord du lac. C'est vraiment que du bonheur. Déjeuner en terrasse en plein
soleil et retour sur les dernières zones pour terminer la journée avec les copains autour d'une bonne bière.
Pour moi, dans l'ensemble, un super week-end, un bon coup de moto entre copains, un tracé génial, pas d'incident particulier.
> >
< <
Je ne peux pas avoir un avis d'expert car c'était la première fois pour moi que je participais à une compétition. En tout
les cas, j'ai trouvé le tracé super sympa, un grand bravo au club de St Mammet qui a mis en place un fléchage exemplaire.
Dommage que la météo n'ait pas été clémente le premier jour. Je compte bien revenir l'année prochaine mais avec une préparation
physique à la hauteur de cette épreuve.... L'organisation de PassionTT78 n'était pas en reste, le gîte était plus que correct
malgré une patronne un peu mal embouchée !!!! Encore un grand merci à Yann qui m'a rapatrié ma bécane au gîte, et à Sylvain
et Thierry qui ont usé de cette énergie si précieuse dans des moments parfois très difficiles pour m'extraire des ronces ou
de la boue. J'ai bien apprécié cette sortie et compte bien participer à vos stages pour prendre un peu de niveau pour en
ch... un peu moins l'année prochaine. J'espere que Bruno n'exposera pas les clichés ou je suis planté dans la boue avec mon
gros c..., mais je pense que le mal est déjà fait... br>
Une petite pensée à olivier qui n'a pu participer à l'épreuve, la faute a un genou en convalescence, une autre à Bruno et à
Yann qui ont rencontré des problèmes mécaniques le deuxième jour.
Pour ma part, ça a été une super expérience, mais révélatrice de mon piètre niveau.
> >
< < Quelque soit le temps, pluie ou soleil, le traçage était là, trialistique !! Et il était bon ! Il correspondait au niveau d’une classique. J’en remercie encore l’organisation et les traceurs qui y ont passé tant de temps ! C’était difficile, c’est normal, c’est une Classique ! > >
Bruno! Un petit commentaire?
< <
On est arrivés jeudi en fin d'après-midi, sous le soleil. Ca donnait un sentiment de vacances. Les formalités ont été assez vite
expédiées (sauf pour ceux qui sont venus avec une photocopie du certificat médical, mais heureusement le médecin de Saint Mamet
était encore ouvert), les motos ont été remisées dans le parc fermé. Une petite bière bien fraîche au bar de l'organisation quand...
nous nous sommes aperçus qu'il était presque 21:00. Mais c'est qu'il faut penser à manger!
Il a fallut arracher Olivier à sa discussion (il connaît tout le monde et comme en plus il est bavard....) pour partir à la recherche
d'un restaurant. C'est qu'avec 280 concurrents, on n'était pas tout seuls à prendre d'assaut les restaurants! On est rentrés très tard au gîte!
Vendredi: première journée
On se réveille et il pleut. Bon! C'était annoncé, mais on pouvait toujours espérer.... Ce matin, nous partons dans les derniers
10:57, 11:00 et 11:03. Nous prenons donc tout notre temps.
11:00. On se regroupe pour partir tous ensemble. Plus de 200 concurrents sont déjà partis devant nous. La trace est faite dans la boue!
Que ce soit en interzone ou en zone... Les motos sont toutes crottées en un rien de temps. On sera tous d'accords: même dans ces conditions,
l'interzone reste agréable. Par contre, bien que certains arrivent à passer dans les zones, c'est carton plein pour le plus grand nombre.
L'arrivée au restaurant (à presque 16:00 vu qu'on s'est pointés avec une heure de retard alors que notre arrivée normale était
programmée à 15:42, 15:45 et 15:48) est tout de même un soulagement. Toute cette boue et tous ces 5, ça mine le moral. Un bon repas
avec un petit verre de vin devraient nous remettre d'aplomb! Comme l'arrêt doit durer obligatoirement 1 heure, on repart tard.
Perso, j'ai décidé d'en pointer un maximum à 5 parce que je suis toujours aussi mauvais dans le gras et que l'horloge tourne. On rentrera
donc tard, mais pas trop finalement. On se change et on file au restaurant. On rentrera encore tard ce soir. Bonne nouvelle, la JTG a
roulé sans problème, mis à part une vis du disque avant éprise de liberté. Moins bonne nouvelle pour Daniel dont le maître-cylindre arrière
a rendu l'âme. Comme il l'a dit: heureusement que Dherbey était là, avec son mécano sympa qui ne savait plus où donner de la tête. Car il y
a eu un paquet de joints de culasse. Nous, on a pas eu ce problème car on s'est souvent arrêtés pour débourrer les cache-radiateurs.
samedi: deuxième journée
On démarre une heure plus tôt.. On a droit à quelques gouttes de pluie, mais elles resteront timides. Ce n'est pas encore le grand bleu,
mais on fait confiance à la météo. L'interzone est aussi sympa que la veille. On perd Yann. Je saurai plus tard qu'il a fait demi-tour:
fuite au radiateur. L'interzone est loin d'avoir séché. Les motos recommencent à se couvrir de boue. Première zone: je fais
zéro. Y a du soleil dans ma tête! Zone suivante je tire un trois. Ca me va. Puis un cinq. Et encore un autre cinq. C'est bien, ne
nous habituons pas trop aux zéros. Cinquième zone: je mets un pied. A la con! Ils sont souvent à la con, vous me direz! En
voulant redémarrer, je me rends compte que mon kick est bloqué. Les vitesses passent bien. Alors? Serrage? Ca m'étonne un peu: il ne
fait pas chaud et je fais attention à la boue sur le radiateur. Allez! Prévoyant, j'avais noté sur mon zizi-phone le numéro
du camion d'assistance. Il metttra une heure à venir et je comprendrai pourquoi: C'est la grande boucle de plus de 100km
et par la route, ça compte double avec tous les virages. Consolation: la vallée de la Cère est magnifique. Je rejoins Yann
qui a réparé chez Dherbey et Olivier. On serait bien allés rejoindre les autres au lieu où on devait manger le midi si on
n'étaient pas tombés en panne, mais vu le temps pour y aller, on a préféré manger sur saint Mamet.
L'après-midi, j'ai donc attendu patiemment (pas tant que ça en réalité) le retour de Philippe Berlatier qui participait à l'épreuve
avec toute une bande en JTG. Sympa, il s'est occupé de ma moto immédiatement. En fait, le pépin était moins grave qu'il n'y paraissait: c'est la
vis de la butée de kick qui s'était dévissée et le doigt du kick s'est bloqué dessus. Bon, ce qui a énervé Philippe Berlatier,
c'est quand l'huile neuve s'est mise à couler dans le sabot: le joint de carter s'était barré! Mais en fait, je me demande si ce
qui l'a le plus énervé, c'était pas le fait que ses copains démarraient l'apéro! Sympa, madame Berlatier m'a offert un verre de rosé
bien frais. Allez! demain je roule!
dimanche: troisième journée
Départs à 8:27, 8:30 et 8:33. Bigre! Il faut être quand même sur place au moins 15 minutes avant le départ, il y a 30 minutes de
route depuis le gîte jusqu'à St Mamet. Le lever des corps est donc prévu à 6:00 et le petit déj à 7:00. On part de St Mamet tous
ensemble. On perd rapidement Yann qui avionne en interzone. Je fais les zones avec Sylvain. On est tous les deux en S3. Le matin,
je roule mieux que lui. L'après-midi, c'est le contraire. Saine émulation! Les zones sont top. Il y en aura quand même deux que je
refuserai: il faut se présenter au boulot ensuite! L'interzone devient superbe. Notamment ces chemins étroits (on dit single quand
on est branché) qui serpentent entre les arbres le long des rives de multiples lacs. On se dit qu'avoir obtenu une autorisation n'a
pas dû être si facile. Il reste cependant des endroits encore très gadouilleux.
Le midi, après avoir traversé des propriétés privées
limitées à 10 km/h et dont les organisateurs ont protégé le sol avec des plastiques (les négociations avec certains propriétaires
ont dû être ardues!), on traverse un barrage sur la Cère et on arrive à un restaurant arrosé de soleil. On s'installe pour le repas
avec l'envie de traîner un maximim. Comme c'est le dernier jour, il n'y a que 17 zones. Tant mieux car on en a plein les bras. Les
zones se feront à bon rythme. Nous serons tôt à nos voiture.
Do you know what? La JTG a parfaitement marché!
> >
Nous nous devons de tirer notre chapeau à certains qui nous ont retiré une bonne épine du pied!
Tout d'abord Dherbey qui a permis à Daniel de réparer son frein arrière et à Yann de changer son radiateur.
Ensuite Philippe Berlatier qui a permis à Bruno de rouler le 3ème jour
Un expert de la JTG à l'oeuvre
Que peut-on dire encore, si ce n'est que le fléchage était tout bonnement parfait, qu'on a quasiment pas vu de bouchon,
que les commissaires (ces courageux) ont été très compréhensifs et que les organisateurs sont très cocardiers : flèchage
interzone bleu le premier jour, blanc le second jour et rouge le troisième jour!
Pour terminer, nous ne résisterons pas à vous montrer la vidéo tournée par les gars de Marcoussis; non seulement, elle est super
bien faite, mais en plus elle va résumer parfaitement tout ce que vous venez de lire:
video Marcoussis
Certains étaient en congés, d'autres au trial de Romilly. Nous nous sommes retrouvés malgré cela à une vingtaine sur le terrain
habituel pour notre premier stage-entraînement de la saison.
Comme nous avions manqué de temps le samedi, il avait été décidé de se retrouver 1 heure plus tôt à 5-6 pour tracer 6 zones.
Il a d'abord été procédé à la pose de banderoles sur le pourtour de chacun des endroits choisis. Puis deux équipes se sont
constituées, armées de flèches (jaunes pour le tracé facile et vertes pour le tracé plus difficile) et de sardines, et ont tracé
les zones. A priori, du bon boulot, si on en croit les commentaires entendus ça et là.
Voici ce qu'on pouvait voir à l'entrée des zones: des gens relax, tapant la discute en attendant son tour.
Et voici quelques photos dans les zones:
Zone 4:Il y a eu aussi des candidats au vélo trial:
Il y a eu des supporters (certains sont arrivés juste pour l'apéro, mais, par charité, on ne dira pas qui):
Il y a eu des vieilles (je n'ai parlé que de vieilles):
Il y a eu des chutes (désolé Sylvain, fallait pas choir juste devant l'objectif):
Il y a eu l'oeil du boss (dit papy Lait-Fraise):
Il y a eu la presse (reconnaissable à son matériel professionnel):
Il y a eu ceux qui ont fait bronzette:
Et il y a eu un petit apéro suivi d'un repas froid qui allait parfaitement avec la météo, quand même un peu fabuleuse pour un mois d'avril.