Qui a dit que je prends mon temps pour sortir ce compte-rendu de notre périple dans l'Atlas? Pas Christiane, j'espère?
Bon! C'est vrai qu'il serait temps que je le publie. Pour ma défense, ça représente du boulot (et j'en ai déjà avec mon déménagement prochain) et puis il y a un gros
travail à faire sur les plus de 1000 photos prises par Rodolphe, Pascal, Eric et moi-même (suppression des doublons, tri, reformatage et diminution du poids).
Pour commencer, voici une photo de Rodolphe, notre GO (gentil organisateur), ceci à la demande de l'épouse d'un gars du club qui le trouve 'trop beau'. Comme ça
m'énerve, j'ai mis la photo la plus moche que j'ai trouvée. Na!
Mais revenons à notre rando. La dernière datait de juin 2013 (si vous n'avez pas vu le compte rendu de l'époque, cliquez donc
ici ). Comme en 2013, la randonnée 2019 s'est étalée sur 4 journées. Mais tels de bons vacanciers, nous avons
passé une journée en plus à Marrakech avant de rentrer. L'autre grosse différence a été la saison: l'automne dans l'Atlas n'est pas encore synonyme de neige, mais on peut
rencontrer la pluie et le froid. Heureusement ça n'a pas été le cas.
Passons à la présentation des joyeux participants. Nous étions cinq à faire le déplacement, dont deux récidivistes (James et Bruno). Les trois autres, Eric, Pascal et
Jean-Louis découvraient l'Atlas. Les voici dans l'ordre de la présentation:
La présentation ne serait pas complète sans notre mécano et aide camp, le dénommé Omar. Son prénom ne vous dit rien? Pourtant si, allez donc voir nos mécanos de 2013...
C'est parti pour le compte-rendu!
∎ LE DEPART
Parce qu'il habite le sud, James est parti de Marseille par Ryanair (Air Maroc l'ayant planté quelques semaines avant de partir) et il est donc arrivé avant nous à Marrakech (14h20). C'est Rodolphe qui l'a récupéré à l'aéroport. Quant à nous, nous sommes partis d'Orly par Transavia (pub gratuite) et sommes arrivés en fin d'après-midi (17h30). Et comme nous sommes VIP, c'est Omar qui est venu nous chercher.
Nous nous sommes retrouvés au domaine 'Terres d'Amanar', à un peu moins d'une heure de l'aéroport et déjà un peu dans l'Atlas. Comme le prouvent les photos, il y a pire comme endroit!
∎ 1ERE JOURNEE
Jeudi 31 octobre : Terres d'Amanar - Plateau du Yagour (environ 80 km)
Etape longue en km, mais roulante en fin d'étape. Nous longerons la colonne vertébrale du Haut-Atlas par ses contreforts pour pénétrer le Plateau du Yagour en douceur
et dormir dans une ferme, chez l'habitant. Le "bivouac" qui n'en est pas vraiment un puisque vous aurez un toit sur vos têtes. Trois chambres de deux avec mes matelas
nous attendrons. Il y a l'électricité, un petit hammam dans la cour où nous nous laverons deux par deux et un grand salon marocain pour diner. C'est l'étape "into
the wild" avec déjeuner chez l'habitant et nuit de la même facture !
Solide petit-déjeuner aux 'Terres d'Amanar' avant le départ, avec vue sur Marrakech.
Bon, on est venus faire de la moto. Alors on va les chercher.
Il y a trois 4Temps et deux 2Temps. Nous sommes cinq. Ca va, personne ne passera son séjour au troquet! Quant à Rodolphe, il a sa Scorpa 125 4Temps kitée. La répartition s'établira ainsi: Eric, Pascal et Jean-Louis sur Montesa 4Temps (les mêmes qu'on avait en 2013) et James et Bruno sur des Beta EVO Factory raides de neuf.
Il a fait beau, c'était un véritable plaisir.
Dans les villages berbères, les rues sont étroites et peuvent même être des zones.
Le midi, c'est repas chez l'habitant. On avait déjà mangé là il y a 6 ans. L'endroit est frais et on y mange bien.
La sieste, c'est sacré. Hé bien, même pas le temps. Il faut repartir!
Il était dit que cette première journée serait placée sous le signe de la restauration locale autant que l'hébergement. Donc le soir nous sommes arrivés dans une ferme typique, c'est-à-dire au confort spartiate. Heureusement qu'Omar avait pu parvenir jusque-la avec le 4x4 et... la glacière!
Quelques courageux ont testé le hammam de la ferme.
Pendant le hammam, ces dames préparent la cuisine du soir.
Une fois que tout le monde (ou presque) s'est décrassé, on peut passer à table.
On ne déroge pas à la coutume: on finit autour du feu de bois, avec un petit thé pour aider à dormir.
∎ 2EME JOURNEE
Vendredi 1er novembre : Yagour - Setti Fatma (environ 50 km)
Etape de la traversée du Plateau du Yagour. Le pick-up ne nous retrouvera exceptionnellement pas ce midi, impossible d'accéder au Plateau, vaste pâturage naturel où,
après le village de Ouarzaste que nous atteindrons après deux bonnes heures faciles, il n'est plus possible de pénétrer avec un 4x4. Nous pique-niquerons au milieu de
bergeries et chercherons au sol sur les dalles les fameuses gravures du Yagour.
Pour la petite histoire, ce sont les plus célèbres gravures rupestres du Maroc, très similaires à celles que l'on peut voir dans la Vallée des Merveilles dans le Sud
de la France et qui ont fait dire à certains chercheurs que les auteurs de ces gravures seraient certainement de la même civilisation. Même type de gravures de bovidés
à proximité d'une montagne en forme de triangle parfait, le fameux Adrar Yagou (Yagouram signifiant " sacré" en berbère).
Arrivés aux bergeries de Hamdouz, il nous faudra redescendre du plateau. Soit par une gorge de 1000 m de dénivelé positif en marches aménagées, soit par un sentier
panoramique que je n'ai jamais pris mais qui existe et dont il me manque 2 km sur Google Earth. Nous verrons fonction du timing, de la météo, de votre forme, de votre
envie...
Nous rejoindrons en bas la Vallée de l'Ourika, du nom de la rivière qui s'écoule.
Nuit à l'Auberge Ourika Garden.
Voilà pour le programme. Mais déjeunons d'abord.
Pendant que nous nous empiffrons de galettes maison, trempées dans l'huile d'olive, ou tartinée de confiture, notre guide et son mécanos révisent nos motos. Qu'il est bon d'être client!
Petite photo de groupe avec notre hôte avant le départ.
La deuxième journée débute par une descente de plusieurs kilomètres, pas trop difficile mais qui secoue les bras.
Au détour d'une montagne, on a souvent droit à une vue imprenable sur un village de la même couleur que la montagne environnante. Mais le bon vieux parpaing gris commence à prendre le dessus pour les nouvelles constructions et ça désespère Rodolphe.
Nous poursuivons la rando jusqu'aux fameuses bergeries où nous ne verrons pas les fameuses gravures rupestres, mais où nous pourrons manger ce que nous avons amené dans nos sacs à dos et qui pèse un peu.
Repas dans une des nombreuses bergeries.
La suite de la journée s'annonce difficile. Comme annoncé par Rodolphe, nous allons descendre de 1000 mètres et le terrain est loin d'être roulant! Il va même nous imposer de prendre des passages à pied à côté des motos. Il a peur pour nous ou il a peur pour ses motos?
ça finit par être roulant.
Même pour franchir un bête pont, on met pied à terre. Il faut dire qu'il a bien mangé, sûrement à l'occasion d'une récente crue.
C'est donc avec un grand plaisir que nous posons les motos dans la cour d'un hôtel. Les chambres sont superbes. Dommage que certains n'aient pas eu d'eau chaude pour leur douche.
Pendant que nous nous lavions, Rodolphe et Omar révisaient nos mobylettes.
Vous vous en doutez. On ne sort pas des tagines et des couscous. Mais c'est bien bon et on ne maigrit pas!
Et on a finit par le traditionnel brasero.
∎ 3EME JOURNEE
Samedi 2 novembre : Setti Fatma - Station de ski de l'Oukaïmedem (environ 50 km)
Nous attaquerons d'entrée par une longue remontée sauvage à travers des plantations et des villages sur des rochers ocres, les deux premières étapes ne devraient pas
vous marquer physiquement, aussi je pense que nous pourrons prendre la "piste noire" pour remonter à la station de l'Ouka !
Superbe remontée que je n'ai faite qu'une fois après une première tentative infructueuse pour trouver le chemin en corniche. Vous verrez, le rond point dans le village
n'est pas évident.
Nous redescendrons ensuite par une piste panoramique pour rejoindre la Haute Vallée de l'Ourika. Déjeuner dans un gîte d'étape chez Brahim Oussalem à 2100 m d'altitude.
1000 m de dénivelé positif nous attendent ensuite l'après-midi par un sentier en corniche à travers des villages, un de mes sentiers préférés pour sa beauté, avant de
rejoindre une piste aux cent lacets qui bascule sur la station de ski à plus de 3000 m d'altitude par le Col du Colporteur. Relaxez-vous, cet après-midi est bien dosé
en difficulté.
Nuit dans la plus haute Auberge d'Afrique Chez Juju à 2650 m.
Comme annoncé, la matinée commence par du roulant.
En arrivant dans un village installé près d'une rivière (asséchée, mais presque aussi large que la Seine), nous sommes accueillis par un panneau qui annonce la couleur: on va pouvoir se désaltérer!
C'est Brahim qui va nous accueillir. Pour y arriver, il faudra juste grimper par un chemin où il vaut mieux ne pas se tanker, sous peine de ne plus pouvoir repartir. Ouf! On a réussi, les bourricots ne se moqueront pas de nous!
Allez! On ne change pas un menu gagnant! C'est donc thé et tagine!
Ils sont fatigués les petits vieux...
On a bien fait de se reposer car la séance de l'après-midi va s'avérer... tuante! On commence par remonter le lit de la rivière, soit diretement, en plein cagnard, soit par des chemins parallèles, en zone ombragée. Comme les photos vont le montrer, ça n'a pas été une partie de tout repos. Pour personne.
Comme on a pu voir sur les photos, personne n'est donc à la fête. Et la suite s'annonce encore plus terrible. Le gang des 4 temps s'en tirera mieux que celui des 2 Temps! Toni Bou aussi roule en 4 Temps. Ca doit aider!
Qui a dit qu'avoir des grandes jambes comme Rodolphe, ça aide?
Et vous croyez que la suite a été de tout repos? Que nenni ma bonne Ninette!
Dans l'Atlas, les cultures sont en bas
Et les villages sont à flanc de montagne (heureusement avec les crues balaises qui surviennent de temps à autre)!
Et ça continue à monter...
...pour finalement nous donner le plaisir de pouvoir dire: on est montés à 3000 m! C'est sûr, nous sommes essoufflés et il fait plutôt frais, mais ça vaut le coup d'oeil!
De 3000 mètres d'altitude, on va redecendre à 2675 mètres, c'est à dire chez Juju!
Pendant que nous nous douchions, d'autres mécaniquaient. Par contre tout le monde s'est retrouvé pour un bon repas, où la tagine et le couscous n'étaient pas les seuls plats au menu.
∎ 4EME (ET DERNIERE)JOURNEE
Dimanche 3 novembre : Station de l'Ouka - Terres d'Amanar (environ 50 km)
Sas de décompression avant de rejoindre Marrakech le soir même, nous revenons à notre point de départ initial par une étape toute en profil descendant. Du single
pour l'essentiel, relaxant.
Déjeuner chez l'habitant. Plusieurs variantes sont possibles, nous verrons fonction de la météo, de vos bras, etc...
Transfert dès l'arrivée à Marrakech au Riad Birdy ou Dar Tayib où apéritif et dîner seront servis sur place.
Avant de quitter la station de ski, nous posons en compagnie d'Alain, le patron de chez Juju. Vous noterez le beau ciel bleu. Rodolphe nous a gâtés pour la météo. Pas mal pour une fin octobre, début novembre. Même au Maroc.
Et c'est reparti. Effectivement en plus cool.
Parfois, il y a des passages délicats.
La traversée de village tient souvent de la zone.
Hors des villages, on fait plutôt dans la piste bien roulante.
Pour arriver à notre 'restaurant' du midi (chez le même habitant qu'au premier jour), nous allons passer par les superbes terres grises.
Omar nous a rejoints pour le repas.
Après le repas, on repart tranquilles...
...Jusqu'à ce que Rodolphe s'arrête en nous disant: je ne reconnais pas l'endroit. Il part à la recherche d'une piste qu'on aurait loupée mais revient en nous disant qu'il est certain qu'on est bien sur le bon chemin. Pourtant il n'y a plus rien devant nous. Il s'averera qu'un éboulement s'est produit et tout le paysage est changé, le chemin a disparu. A coup de bottes, un semblant de piste va être retracé et Pascal, Eric et Jean-Louis vont passer prudemment leurs motos, assistés par Rodolphe qui n'a pas envie d'en retrouver un au fond du ravin. Quant à James et Bruno, grands seigneurs, ils laisseront à Rodolphe l'honneur de passer leurs motos!
Nous arrivons aux terres rouges, au terme de notre rando.
Nous abandonnerons les motos aux mains de Rodolphe et Omar car un autre groupe arrive le lendemain. Une navette va nous ramener sur Marrakech pour passer une dernière journée au Maroc. Hébergement dans le riad de Vincent (grand confort) et visite du palais Bahia et du souk.
Voilà! une rando de 4 jours résumée en 236 photos (ce qui n'est que le tiers de toutes nos photos - Rodolphe s'est déchainé avec son Iphone et est l'auteur d'une
grande majorité des photos proposées ici). Nous sommes vraiments des petits vernis: pas une goutte de pluie. une température idéale, sauf tout là-haut. Rodolphe
et Omar sont aussi des petits vernis: pas une moto cassée!
Commentaires de Bruno, photos de Rodolphe, Pascal, Eric et Bruno.
Aujourd'hui, Bruno, Eric, Jean-Louis et Pascal vont se retrouver à Orly. Destination Marrakech. Arrivée à 17h55 heure locale.
James partant de Marseille arrivera à Marrakech à 13h25. Ca va faire long tout seul au bar!
Rodolphe prendra James en charge puis enverra quelqu'un nous prendre en charge, direction les Terres d'Amanar.
Pour ma part, le sac est prêt:
Prochaines nouvelles à notre retour, avec plein de photos, comme d'habitude!
Commentaire de Bruno.
Il y a de cela quelques mois, James nous avait proposé de faire une rando à Ancelle. En effet, il a quitté les Yvelines pour les Hautes-Alpes il y a quelques années et
il a eu le temps de découvrir les environs. Il est maintenant prêt à nous les faire partager.
Quelques désistements ont fait que de cinq nous sommes passés à deux pour descendre à Ancelle. Une voiture suffisait donc pour faire la route. Ma bonne
vieille XM pissant son LHM par tous les pores, nous avons donc pris la voiture d'Eric. Voici l'équipage à son arrivée chez James:
Avec James, nous allons donc randonner à trois. Pendant trois jours.
Que regarde un motard en priorité? La météo bien sûr! Et si le dimanche est annoncé comme plutôt pourri, le vendredi et le samedi sont annoncés comme pas trop mal.
Tant mieux! Sauf qu'il n'a pas plu depuis un mois et demi et ceux qui suivent prennent un paquet de poussière dans leurs petits poumons et dans le filtre à air...
James nous a d'abord emmenés dans du chemin roulant (Hé! Les vieux, faut les chauffer d'abord!). Puis il nous a emmenés dans un single de folie: un petit cours d'eau à
gauche, une pente vertigineuse à droite, ça monte, ça descend, ça virevolte, tout ça en 3ème, pas le temps d'anticiper, on enchaîne. Et ce single ne fait pas seulement 100
mètres. Non! Sans être Marseillais sur les bords, je dirais qu'il fait bien 1 kilomètre. C'est bien simple, on demandera à le refaire!
Ensuite James nous emmène sur des hauteurs pour faire le mec qui veut éblouir les Parigots de passage: Tu as vu la vue? Tu as vu le beau ciel bleu?
James n'a pas boudé son plaisir quand il nous a emmenés voir une des zones de la récente manche de championnat d'Europe. Franchement! Ces 'cailloux' sont tellement mal rangés que nous n'avons pas daigné y mettre nos roues:
Et des tas de 'cailloux' comme ça, on en rencontrera souvent pendant notre séjour:
Après le repas (à Ancelle), James nous a emmenés faire un peu de zone:
Si on vous montre cette photo, c'est qu'on a une petite anecdote à raconter: en arrivant à ce point de vue, nous sommes tombés sur un groupe de soldats tellement bien planqués et grimés qu'on aurait pu leur rouler dessus. Vous voyez les problèmes si on en écrase un ou deux. En plus, ils étaient en simili combat et il fallait faire comme si on ne les avait pas vu. On les retrouvera ailleurs le lendemain:
Et encore un point de vue:
Puis on a refait un peu de zone (sur des 'cailloux' mieux rangés):
Le samedi matin, après une bonne nuit et un bon petit déjeuner, on a repris le chemin des hauteurs via les pistes de ski:
Puis on a randonné. Avec quelques chemins étroits agrémentés de virages en épingle à cheveu à la clef:
Vous savez que ça donne soif, tout ça?
Bon, on a bien mangé. De trop, peut-être! Mais on fera la sieste une autre fois.
On ne le dirait pas, mais il s'agit ici d'un lac, le lac de Faudon:
Et puis, on a décidé de monter très haut:
Mais quand on monte, on doit descendre après:
Zut! J'ai mal lu. J'ai cru que c'était écrit 'Bierre blonde':
Nous sommes quand même allés au point de vue. A pied car c'est si pentu qu'en moto, nous n'étions pas sûrs de pouvoir remonter! Nous en avons profité pour faire un petit selfy:
Quand on vous disait que la montée était raide! Il nous a fallu reprendre notre souffle à mi-chemin:
Il a fallu souvent ouvrir et refermer des barrières car il y a pas mal de moutons et de vaches qui paissent dans la montagne:
Dimanche matin. Le ciel est gris mais il ne pleut pas. On s'habille. On part. Il se met à bruiner. Au moins on ne croisera pas trop de promeneurs. On refait le single magique. On en fait même d'autres. tellement sympas qu'Eric réclame de pouvoir les refaire en sens inverse! James nous emmène sur un des spots où il a l'habitude de zoner. Mais nous ne risquerons pas à essayer: autant ces rochers sont plein de grip quand ils sont secs, autant ils sont glissants quand il pleut. Et il pleut déjà un peu plus fort.
Le dimanche après-midi, il vasait tellement qu'on est restés à regarder le motoGP. Et le soir, on a fait restau à la Fromagerie avec M. et Mme James.
Et le lundi matin, avant de repartir, on est passés chez Jeannot, Monsieur Alpes Trial Ancelle. Voyez l'encart ci-dessous.
Merci à Sandrine et James pour leur accueil chaleureux.
Commentaires de Bruno, photos de James, Eric et Bruno.